Coach Genève

La news du coach, Hiver 2015

Publié le 08/12/2015

L’humeur du coach

Bonjour à tous,

Brrrr... Voici l'hiver. Le temps des manteaux et des bilans est venu.

Pour ma part mon bilan de l’année va être plutôt noir. Non pas que je décide de changer ma manière de voir le monde mais bien plus parce que cette fois j’ai décidé d’être clairvoyant. A titre personnel, j’ai traversé les périodes les plus sombres de ma jeune existence. Pour autant, je me sentais plutôt en confiance et certain que je serai à même de traverser tout cela sans encombre.

L’hyper confiance d’un coach peut-être ? Ma propension à dispenser les plus judicieux conseils et mon écoute pragmatique m’ont bercé de belles illusions et j’ai pensé affronter les évènements sans que cela ne me fasse vaciller, tout au plus à succomber à l’une ou l’autre embuche qui n’aurait pour le coup été qu’un promontoire pour illustrer mes capacités d’adaptation.

Il n’en a rien été et les personnes que j’ai eu la chance de rencontrer dans cette période et qui ont partagé ma vie ont toutes soulevé la nécessité de cheminer seul, de faire le point, de se retrouver, de régler les petites choses que l’on transporte dans notre existence et qui, non résolues se révèlent être ni plus ni moins que des poisons diaboliques.

C’est qu’il y en a eu des poisons à ingurgiter et, modeste victoire de cette année 2015, il aura fallu la dose ; mais tout vient à point à qui sait attendre et ce 29 novembre 2015, j’ai tout simplement touché le fond.

Alors j’ai hurlé d’avoir brisé l’or que j’avais entre les mains.

J’ai sangloté d’avoir négligé le temps pour mes proches alors que je pensais utile et pertinent de l’investir ailleurs.

J’ai crié d’avoir laissé les évènements prendre leur emprise sur moi sous prétexte de tester ma résistance.

J’ai vociféré de voir partir les opportunités que j’estimais acquises et qui m’étaient simplement étrangères.

J’ai rugi d’avoir laissé la tiédeur du mépris et de la méchanceté m’avoir piétiné quand je pensais simplement faire preuve de tolérance.

J’ai regretté d’avoir négligé l’amour que l’on me portait sans retenue ...

Et j’ai pleuré d’avoir perdu la personne qui m'a tant apporté, pour qui l’amour naissait en moi et à qui je l’ai imposé.

...

J’ai crié, hurlé, pleuré. J’ai sorti ma rage et compris qu’il était temps de procéder enfin à cette étape si essentielle qu’est l’étape de vérité.

Se voir en face. Image brute. Clarté fulgurante du chaos dans le regard et de l’hébétude dans les traits. Choc des tensions visibles. Dureté. Noirceur.

Douleur. Peur. Cri. Rage.

Silence.

Rédemption. Calme et solitude.

Les idées reprennent leur forme. Une espèce d’apaisement, entrecoupé de décharges émotionnelles qui lacèrent l’esprit et le torturent de plus belle. Une accalmie. Un vide et enfin une révélation. Stop. Assez.

On arrête le mensonge et on se parle en face. On accueille la douleur et on l’écoute. Elle veut exister. Elle a besoin d’être entendue. Elle veut du temps, du calme, de l’espace.

Elle ne veut plus confondre les ressentis avec les sentiments, les idées avec les droits, les actions avec les réalisations, l’envie avec l’exigence, la tolérance avec le respect, la valeur avec le partage, les autres avec moi-même, l’affection avec l’attention, l’amitié avec l’appartenance, l’amour avec l’emprise.

J’ai besoin d’un temps pour moi et moi seul, pour me retrouver face à mes travers, pour prendre le temps de trier et arrêter ce qui me nuit, pour retrouver et optimiser ce qui me construit, pour valoriser et revendiquer qui je suis, pour prendre, sans prétention ou fausse modestie ce qui m’est légitime et me revient naturellement. Pour occuper ma place et récolter mes fruits, eu égard ce que je réalise et donne.

Etre soi n’est pas une mince affaire et s’en rendre compte un sacré travail. J’entreprends d’achever de devenir qui je suis et veux être, en arrêtant les faux semblants et les chemins détournés. Une place est réservée pour chacun de nous au firmament de nos aspirations. Je suis sur sa voie et j’entends y aller à mon plein potentiel, celui que l’on se refuse trop souvent. Pourquoi ? Qui profite de nous voir ramper à nos propres chevilles ? Le monde gagne à être tiré vers le haut et cela commence par soi-même. Dont acte.





La méthode du coach

Partant de ce qui précède et compte tenu également d’un travail de supervision par d’autres confrères et coachs renommés, j’ai drastiquement revu mes conditions.

Je m’investis sans compter et je ne doute plus de la pertinence de mes séances. S’il m’arrive de parfois douter quant à une application ou une méthodologie, il n’en demeure pas moins que j’offre un produit fiable, de qualité, réfléchi et applicable.

J'ai fait, durant cette année, un nombre que je n'imaginais pas encore réalisable de coachings, débriefings et autres entretiens à distiller mes conseils. La valeur de ma méthode est donc bien là et il apparaît cohérent que je l'assume sans fausse fierté ou mauvaise modestie.

Merci à vous de voir sur mon site les nouveautés en ce sens. Je resterai toujours à l’écoute des situations de chacun et sais qu'une solution est toujours possible. J'ai recadré mes conditions mais ma nature reste de servir et aider. Tout est possible. Tout.



La réflexion du coach

Cette fois, en guise de réflexion je me suis dit que j'allais livrer à mes lecteurs (nous sommes en période de cadeaux donc cela pourrait même tomber à pic!), les quelques stratégies que j'ai développées au fil du temps pour gérer les diverses situations que je suis amené à traverser et pour lesquelles je pourrais être amené à porter conseil.

Ensuite, je réalise que cette news est déjà assez longue et très personnelle. Elle est également imposante d'une certaine manière. Je vais donc conclure en simplicité et en légèreté avec la stratégie que j'utilise pour savoir comment me comporter avec n'importe qui... ou presque et dans n'importe quelle situation... ou presque !

Cela revient à trois petites lettres : B, R et C. Et là, je vous laisse les manier à votre façon, bien que l'ordre qui me semblerait intéressant serait le suivant : RBC... Pourquoi ? Voici :
R pour respect, B pour bienveillance et C pour classe...

En effet, que l'on soit avec un partenaire amoureux, un membre de sa famille, un ami, un collègue, un inconnu ou toute autre personne les principes suivants peuvent aider à savoir comment agir :
Le respect, dans le but de soigner la relation avec l'autre et qui me permet de rester intègre, comprendre qui est l'autre dans sa singularité et dans un climat d'échange.
Je veille à instaurer une bonne communication où chacun peut s'exprimer.

La bienveillance, car au-delà de la façon d'être avec l'autre, j'essaye de trouver pour lui une issue positive, puisqu'il interagit avec moi. De plus, indépendamment du but, je veille à lui souhaiter du bien, tout simplement.
Soigner l'autre, c'est soigner son prochain. En prendre soin, c'est prendre soin de l'humain et donc de moi.

Enfin, la classe. Pourquoi ? Pour moi!! Parce que après avoir créé un climat propice au dialogue et veiller à ce que l'autre soit traité avec soin, je dois m'occuper de moi. Qu'est-ce qui est bon pour moi, qu'est-ce qui me plait ? N'y a-t-il pas un doux plaisir à agir de manière cohérente avec ses valeurs et d'y trouver un soupçon de raffinement ?
Si je devais voir de loin la situation que je vis, comment agirait une autre personne avec classe ? Vous le savez! Vous savez ce qui fait cette différence qui rend votre vie pétillante!

Et bien il est tout à fait possible que ce soit nous-même qui agissions ainsi! Agissons avec classe!

Je vous souhaite de pouvoir expérimenter cela et de vous trouver classe dans vos interactions. Chacun le mérite!

... la suite au printemps ! Bel hiver à tous.

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