Coach Genève

La news du coach, Printemps 2014

Publié le 10/04/2014

L’humeur du coach

Enfin le printemps ! Du soleil, de la chaleur, de l’air ... mais pas que ça ! Des projets qui avancent, des rencontres, des échéances, des tests ... La vie nous réserve sans cesse des surprises, parfois agréables, de temps en temps difficiles, souvent inattendues. Pourtant, à chaque fois, plus que l’événement, c’est notre réaction, notre attitude, face à cette surprise qui sera déterminante pour la suite.

La réaction n’est pas tout, il y a aussi le contexte général, les personnes qui nous entourent, notre situation économique ... et là aussi, plus encore que la situation, c’est majoritairement notre attitude qui va déterminer l’évolution de notre chemin.

Je ne vais pas aller plus loin dans cette introduction que je résumerais comme suit : peu importe où je me trouve, avec qui et quelle est la prochaine tuile à tomber du toit, la constante à tous ces paramètres est moi-même, ma personnalité, mes compétences ! Vais-je continuer mon chemin en m’ayant comme allié et ressource et relever un challenge stimulant ou vais-je, à chaque nouvel événement, devoir conjuguer avec moi-même et affronter une épreuve difficile ?

Le message est là, sous-jacent, parfois plus audible dans notre tête : là où je veux aller, ai-je seulement besoin de nouvelles compétences ou dois-je faire le ménage parmi les miennes ? Après, vous me direz qu’il faut savoir où l’on veut aller ... souvent, on voudrait savoir où l’on est, voire ... d’où l’on vient ! C’est évidement un autre message tout aussi important.

Le tri de mes compétences ... le choix de mon attitude ... mon chemin ... Quel thème m’est le plus parlant ? Quelle est ma priorité ?

J’ai choisi, en tant que coach, de mettre certaines de mes compétences au service des autres. Je le fais parfois avec légèreté mais toujours sérieusement et je veux le faire de plus en plus. Et vous ?





La méthode du coach

Alors autant être clair, ce trimestre a davantage été tourné vers ma communication que les entretiens à proprement parler. Pour autant, je n’en suis pas encore au point de vouloir ajouter en fin de news un lien « don anonyme » mais évidemment, si l’envie se fait ressentir, je ferai cet effort ...

Donc la communication disais-je, et c’est ainsi qu’est née une page Facebook (AG Pragmacoach). Le site est toujours en préparation, sa construction suit son cours. Je rappelle à cet effet que je loge dans le canton de Genève et que la construction, si elle prend du retard en général, semble carrément se figer là où je vis ... Mais le projet tient toujours, merci d’être patient !

Du point de vue du protocole, j’ai expérimenté l’utilisation de Skype pour des entretiens. Si un débriefing n’est à mon sens pas possible par ce biais, les premières phases d’un coaching le sont si elles ne sont évidemment pas majoritaires. Dès lors, ceux souhaitant me communiquer leur pseudonyme Skype sont cordialement invités à le faire.

Pour en terminer avec la méthode, des petites nouveautés sont au programme ... refonte des tarifs, allongement de la durée des séances, possibilité d’entretien de groupe. Remarques respectives pour ces 3 points : plus logiques, plus adaptée et finalement, absolument réalisable et évident depuis que j’ai débriefé un groupe de presque 40 personnes ...




La réflexion du coach

J’ai choisi cette fois comme thème la communication. Diverses méthodes ont analysé le dialogue, tant dans le contenu que dans la forme. Choix des mots, tournures de styles, rythme et silences, mais aussi synchronisation, posture, gestuelle, hauteur de voix ... tout a déjà été décortiqué et ne cesse de l’être, tant la communication a d’impact dans chaque situation humaine. La PNL le prône : on ne peut pas ne pas communiquer !

Avant de se lancer dans les délices de la langue et les joies de la rhétorique il est parfois utile de décortiquer les éléments précédant la communication : Quelle est mon intention quand je souhaite m’exprimer ? Quelle est ma méthode d’approche ? Quel est le contenu que je veux faire passer ? À qui est-ce que je parle ? Est-ce le bon moment ? Et enfin, la personne est-elle vraiment concernée par mon message ?

Tous ces thèmes mériteraient une étude complète mais aujourd’hui, j’ai simplement envie de titiller le point de la méthode d’approche, j’entends par là la façon dont je vais parler à mon interlocuteur. Comment vais-je aborder mon répondant ? Outre le fait que la personne a peut-être un statut particulier à mon égard (et donc des attentes différentes), quelle approche privilégier ? Subsidiairement, comment perçois-je les approches des autres et lesquelles me correspondent ?

Nous avons actuellement plusieurs façons de communiquer avec autrui : soit directement, et pour ce faire, il suffit de se mettre face à face, soit indirectement ... mais avec quel moyen ? SMS, mail, courrier, téléphone ? Passer par une tierce personne ?

Combien de fois avons-nous été confrontés à une personne qui nous tombe directement dessus et nous expose son point de vue ? Etait-ce la façon la plus agréable ? À l’inverse, un mail ménage bien plus qu’une confrontation directe mais est-ce toujours adapté ? N’est-ce pas prendre trop de pincettes ?

C’est précisément là qu’il peut être utile de se déterminer quant à sa communication. Si je ne peux être omniscient par rapport à ce qu’attendent les autres, une simple question telle que : « j’aimerais te dire quelque chose ... tu as un moment ? » est beaucoup moins invasive qu’un « Tu m’as beaucoup déçu quant au dossier Z ... » (qui plus est sans préliminaire).

Vous savez ce que vous avez à dire ... mais comment le dire ?

D’un autre côté, comment voudrais-je être abordé ? Et, si je suis dérangé, est-ce que j’en fais la remarque ? De manière similaire à ce qui est proposé plus haut et pour rester simple, un : « Désolé, là je n’arrive pas à te consacrer du temps ... » n’est-il pas plus digeste qu’un : « Ok, je t’écoute » alors que votre esprit est ailleurs et que le message a de fortes chances de ne pas passer ?!

J’entends déjà vos remarques effarouchées telles que « Mais on ne va tout de même pas envoyer un fax pour dire bonjour quand même ???? » ou « Comment va être perçue ma remarque si j’explique que je ne suis pas disponible ??? ». Sur ces deux points précis je dirais froidement que dans le premier cas, la spontanéité et l’instinct doivent primer. Il n’est pas question de travestir ma manière de communiquer de base ... En revanche pour le deuxième point, même avec les meilleures intentions du monde et en faisant honnêtement part de nos ressentis, rien ne nous garantit qu’en face nous aurons quelqu’un d’éveillé et réceptif ... (De là à dire qu’il n’est pas facile de discuter développement personnel avec un alter ego plus ravagé par ses tourments personnels qu’en phase avec sa félicité, il n’y a qu’un pas).

Ces questions n’ont pas pour but de transformer toute votre communication car, comme expliqué, rien ne remplace la fraicheur et la spontanéité d’un langage naturel, mais ces interrogations ont leur rôle à jouer dès lors que je perçois que ma communication ...passe mal ... ou encore que je me sens mal après avoir « subi » la communication, quelle qu’elle soit, d’un autre ...

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